Les premiers pas de Scali en structure – formation de l’AFTAA

Les premiers pas de Scali en structure – formation de l’AFTAA

Cette semaine Scali est allée en structure polyhandicap avec Juliette pour sa formation. Cela pour commencer à appliquer ses connaissances acquis durant sa formation au sein d’une famille d’accueil de l’AFTAA.

Ainsi cela permet de voir son comportement et ajuster son éducation.

Pour aller plus loin :

Le polyhandicap n’est pas une maladie en soi, mais une association de déficiences et d’incapacités correspondant à plusieurs types de causes.   

Cependant la notion de polyhandicap n’est utilisée qu’en France :

« Le polyhandicap est une situation de vie spécifique d’une personne présentant un dysfonctionnement cérébral précoce ou survenu en cours de développement, ayant pour conséquence de graves perturbations à expressions multiples et évolutives de l’efficience motrice, perceptive, cognitive et de la construction des relations avec l’environnement physique et humain. Il s’agit là d’une situation évolutive d’extrême vulnérabilité physique, psychique et sociale. Au cours de laquelle certaines de ces personnes peuvent présenter, de manière transitoire ou durable, des signes de la série autistique ». (Groupe Polyhandicap France)

Les principales atteintes sont :

  • Une déficience intellectuelle et/ou psychique sévère qui entraîne des difficultés d’orientation, de raisonnement, d’acquisitions, de relation mais préserve souvent malgré l’atteinte massive du langage des possibilités d’expression des émotions, de contact avec l’environnement. Des comportements perturbateurs (repli, auto-agressivité) peuvent être associés et rendre l’analyse difficile.
  • Des troubles moteurs à type de paralysie cérébrale, d’hypotonie massive (diminution du tonus musculaire), de troubles de la coordination. Ces troubles entraînent par eux-mêmes des atteintes secondaires (déformations, contractures, positions anormales…). L’atteinte motrice est plus ou moins sévère, touchant la mobilité, la locomotion, la déglutition…
  • L’épilepsie (dans près de la moitié des cas) qui n’est pas toujours bien maîtrisée par les traitements.
  • Des troubles sensoriels (audition, vision – très fréquents)  difficiles à évaluer du fait des autres déficits.
  • Enfin, une incontinence (urinaire, fécale) par non apprentissage est souvent présente.

Source : APF France Handicap

Finalement, c’est pour ces personnes là que nous réalisons une formation complète de nos chiots au sein de structure comme ici avec Scali.

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