Ce mardi 8 juillet 2025, l’AFTAA a eu l’honneur de représenter la voix de la thérapie assistée par l’animal lors de la conférence de presse à l’Assemblée nationale, organisée à l’occasion de la présentation de la proposition de loi sur la médiation animale (PPL)
L’AFTAA était représentée par Baudouin Duriez, son directeur, qui a porté un message fort en faveur d’un encadrement exigeant, respectueux du bien-être animal, de la qualité des interventions et de la sécurité des bénéficiaires.
Nous remercions chaleureusement le député Sébastien Saint-Pasteur pour son accueil, son écoute et sa conviction dans le portage de ce projet de loi structurant, porteur d’avenir pour notre secteur.
Parmi les nombreuses structures invitées, quatre organisations ont pu prendre la parole :
• HANDI’CHIENS
• La Fédération Française d’Équitation (FFE)
• Le Syndicat Interprofessionnel des Praticiens de la Médiation Équine (SIPME)
• Et l’AFTAA
Et pour celles et ceux qui n’ont pas pu y assister, la rediffusion de la conférence de presse sera partagée très prochainement sur nos réseaux !
Retrouvez ci dessous le discours prononcé à l’occasion de la PPL :
Mesdames, Messieurs,
Je prends la parole aujourd’hui en tant que directeur de l’AFTAA, l’Association Française de Thérapie Assistée par l’Animal. Depuis plus de 19 ans, nous intervenons auprès de publics vulnérables — enfants, adultes, personnes âgées — dans des contextes médicaux, sociaux et éducatifs parfois difficiles. Notre engagement repose sur une conviction forte : la thérapie assistée par animal peut transformer des parcours de vie lorsqu’elle est pratiquée avec rigueur, éthique et respect.
C’est pourquoi nous saluons cette proposition de loi, qui vient enfin poser un cadre structurant et protecteur pour notre secteur. Elle répond à une demande de longue date des acteurs de terrain : garantir à la fois la qualité des interventions, la sécurité des bénéficiaires et le bien-être des animaux.
Pour l’AFTAA, l’encadrement des pratiques de médiation animale à visée de soin ou thérapeutique est un point essentiel de la proposition de loi.
Ces interventions doivent être menées par des professionnels à la fois formés à la médiation animale et qui disposent de compétences reconnues dans le champ du soin ou du médico-social.
Ce niveau d’exigence vise à garantir la sécurité, le bien-être et la qualité de l’accompagnement des bénéficiaires.
Pour l’AFTAA, c’est un gage d’éthique, de sérieux et de reconnaissance, qui renforce la confiance dans les pratiques. Cela représente une véritable plus-value pour les patients, et une étape clé dans la professionnalisation du secteur.
Nous nous réjouissons également de la création d’un comité national de la médiation animale, qui pourra formuler des recommandations de bonnes pratiques, notamment en matière de bien-être animal. Au sein de l’AFTAA, cette préoccupation est centrale. Nos chiens sont formés dès leur plus jeune âge, suivis au quotidien, et considérés comme des partenaires à part entière. Leur confort, leur sécurité émotionnelle et physique, conditionnent la qualité des liens qu’ils peuvent nouer avec les bénéficiaires. C’est une éthique que nous portons et défendons activement.
Enfin, cette loi marque aussi une avancée importante en interdisant l’utilisation d’animaux non domestiques dans les dispositifs de médiation. C’est un signal fort en faveur de pratiques éthiques et durables, respectueuses à la fois des humains et des animaux.
Ce texte est un point d’appui. Il ne fige pas les choses, mais il permet d’ancrer la médiation animale dans un cadre clair, sécurisant, et ouvert à la diversité des approches. Pour l’AFTAA, c’est une avancée précieuse, et nous sommes fiers de pouvoir y contribuer.
Merci.
Baudouin Duriez
