Dans le monde de la médiation animale, il est temps de remettre les choses à leur place. Trop souvent, on voit des personnes, après seulement deux mois de formation, prétendre faire de la rééducation motrice, travailler la motricité fine. Ou encore accompagner des enfants en IME… sans formation adéquate.
La médiation animale n’est pas un métier en soi, c’est une spécialité qui vient compléter une formation initiale. Chaque intervenant a son champ d’action propre : un psychologue travaillera sur la gestion des émotions, un ergothérapeute sur la motricité fine, un éducateur spécialisé sur l’accompagnement social…
Le chien est un médiateur, pas un thérapeute ! Il facilite les interactions, crée du lien, motive, donne de l’affection. Il est puissant de par sa générosité… mais il ne soigne pas à lui seul.
Et soyons clairs : nous n’avons encore jamais vu un seul professionnel capable d’accompagner un patient de manière globale sur les aspects psychologique, moteur, cognitif et éducatif… Chaque domaine requiert une expertise spécifique, alors pourquoi certains pensent-ils pouvoir tout faire après une formation courte ?
À l’AFTAA, nous accompagnons des professionnels de la santé, du médico-social et de l’éducation dans l’intégration du chien dans leurs pratiques. Mais non, nos psychologues ne font pas de motricité fine. Non, nos intervenants ne sortent pas de nulle part.
Professionnalisons le monde de la médiation animale ! Respectons les compétences de chacun et garantissons un accompagnement de qualité aux publics fragiles.
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Photo de Margot (ergothérapeute) avec Olaf en SMR ( Soins médicaux et de réadaptation) – Photo prise par ©TognoloBeatrice
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