Article paru dans le Courrier des Yvelines – « Un chien pour sortir les malades d’Alzheimer de l’isolement »
« Un chien pour sortir les malades d’Alzheimer de l’isolement »
Un chien pour sortir les malades d’Alzheimer de l’isolement
Angèle, Denise, et Jean-Baptiste sont réunis ce lundi 17 octobre vers 16h. Dans une des salles de la Villa Médicis, une maison de retraite du centre-ville. Au centre, couchée tranquillement, il y a Vanille une Golden Retriever de 7 ans. Elle est venue pour sa traditionnelle séance de zoothérapie. »
Au départ, ii y a un constat établi par Christine Jougleux, la directrice de l’établissement.« Tres souvent, Les résidents devaient quitter leurs animaux de compagnie a leur arrivée a la résidence. C’était un moment douloureux pour eux. De plus, ii m’est arrivé de ramener mon petit setter irlandais de temps en temps et à chaque fois, le succès était total. Meme les personnes les plus refermées s’ouvraient instantanément a la vue du chien. » Alors, apres quelques recherches, la directrice décide de faire appel à une association de zoothérapie parisienne (AFTAA). « Nous souhaitions apporter une aide particulière aux personnes atteintes d’Alzheimer ou souffrantes de dépression », poursuit-elle. Ainsi, quatre groupes de trois personnes âgées se sont réunis une fois par semaine pendant une heure et ce durant des cycles de quatre mois.
« Sortir les pensionnaires de l’isolement »
De retour au cote des trois résidents du jour, Baudouin Duriez, psychomotricien qui anime ces séances explique :. « Mon travail avec Vanille n’est pas de guérir ces personnes. L’objectif est de diminuer l’anxiété de certains pensionnaires, augmenter leur motricité et leur capacite à communiquer et les aider à garder un contact avec les autres résidents, les sortir de l’isolement. » En effet, durant la séance, Denise, Angèle et Jean-Baptiste ont participé à de petits ateliers qui leur ont permis notamment de vérifier le dressage de la chienne « et donc de prouver la confiance qu’elle a en eux » précise Baudouin. Ils ont pu la brosser, faire de petits jeux de carte et, point essentiel, échanger entre eux.
Ce partage a donc été possible grâce à la disponibilité et a l’éducation de Vanille qui œuvre depuis cinq ans. De plus, ses qualités s’avèrent aussi tres précieuses auprès des handicapés. Dans des cas de conflits familiaux ou bien encore dans des centres pénitenciers. « Grace a ces interventions, nous avons remarqué des changements dans le comportement de nos résidents qui y ont participé non seulement lors des séances. Mais aussi en dehors, une fois rentres dans leurs chambres »,a conclu Delphine Stefannuci, la psychologue de l’établissement.
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