Article de presse sur le travail, en thérapie assistée par l’animal, de Camille dans un EHPAD , intervenante de l’AFTAA pour Toulouse
La maison de retraite La Pastourelle, à Lourdes, a mis en place des ateliers de zoothérapie. Pratique peu répandue, elle permet à des personnes âgées de reprendre pied dans la vie sociale.
La zoothérapie ? Une pratique peu répandue, mais qui tend à se développer. à Lourdes, la maison de retraite La Pastourelle est le seul établissement à l’avoir mise en place depuis septembre 2014. Des ateliers de zoothérapie, «facteur de bien social», avec une chienne, «Cancun», pour permettre à des personnes âgées de s’éveiller et d’atteindre des objectifs : acquérir de l’autonomie, s’ouvrir aux autres, reprendre confiance en soi. «Je fais vraiment de la thérapie. L’animal vient en plus comme un médiateur qui favorise l’échange, l’attention et la concentration». Camille Filluzeau est la thérapeute en charge des ateliers. Une fois par semaine, elle prend sous son aile des groupes de quatre personnes maximum.
Première étape, le rituel du bonjour. «Cancun», une golden Rrtriver qui vient d’une école de chien d’aveugles, est là pour créer un lien entre les personnes. L’idée est qu’elles finissent par communiquer entre elles, sans l’animal», éclaircit la jeune ergothérapeute. Puis, vient l’activité de soin, des shampoings ou un brossage. «Les résidents se retrouvent dans la position inversée du soignant. Elles se sentent utiles», analyse Camille Filluzeau. La séance se finit souvent par des jeux pour «solliciter la mémoire». «Cancun» est devenue une star de La Pastourelle. Les participantes de l’atelier qui ne jurent que par elle. Mais aussi, des résidents qui viennent l’accueillir chaque jeudi matin.
Le chiffre : 40
minutes >Par séance. Une fois par semaine, le jeudi. Cela constitue un «repère régulier» pour les résidents.
Des évolutions non négligeables
Pour Marie-Claude, résidente de La Pastourelle, la rencontre avec «Cancun» a été un déclic. «Elle sort de sa chambre et prend plaisir à voir l’animal. C’est devenu son centre d’intérêt», explique Florence, infirmière cadre. Pour Marie-Claude, l’objectif est l’autonomie alors qu’elle aura bientôt un fauteuil électrique. «Par le biais de «Cancun», d’aller la promener, elle peut l’acquérir.». De la même manière, recevoir la chienne chaque jeudi permet «de travailler l’hygiène, car il faut se faire propre pour accueillir «Cancun»», sourit Florence.
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