Pour changer des objectifs plus classiques et courants que l’ont retrouve en médiation animale avec le médiateur canin, ici, un projet un peu différent concernant la motricité globale :
Ces différents jeunes présentent des difficultés à se mettre en mouvement et un certain manque d’envie. Courir, lancer, sauter … sont des choses qu’ils ont désinvesti.
Il est difficile, dans leur accompagnement, de leur proposer un autre médiateur pour stimuler la motricité globale.
En médiation animale , avec le médiateur canin, on crée des parcours de motricité globale, on court après le chien (élu jeu préféré pour ce chien ci !), on réalise le parcours avec l’animal etc..
Ce sont aussi des possibilités en thérapie assisté par l’animal.
Pour illustrer cela, 4 jeunes qui ont pour objectifs de toucher Nala afin de marquer un point, en équipe de 2 !
Pour aller plus loin : Définition de la motricité globale :
source : Notrefamille.com
Amélie Hureau, Psychomotricienne
La motricité globale est l’ensemble des gestes moteurs qui assurent l’aisance globale du corps , sans rechercher la performance ou le raffinement d’un geste précis. Le but n’est pas de voir si la personne fait bien le geste mais comment elle s’organise pour faire ce geste .
La motricité globale concerne par exemple les coordinations dynamiques générales que sont la marche, la course et les sauts. On ne va pas voir si l’enfant saute bien, mais comment il saute, comment il s’organise pour sauter ou marcher, si sa marche est fluide, lente, rapide, adaptée ou harmonieuse. La motricité globale concerne aussi l’ équilibre statique : savoir si l’enfant reste debout, sur un pied, les yeux fermés, les yeux ouverts…
Elle concerne les coordinations du membre supérieur (coordination des bras lorsque l’enfant attrape un objet), les coordinations du membre inférieur (coordination des jambes et des pieds) et les coordinations du membre supérieur et inférieur (toucher son pied avec sa main, croiser ses bras…). Toutes ces épreuves se retrouvent dans le bilan psychomoteur mais pas uniquement. Il faut également observer le déplacement spontané de la personne.
La motricité fine se définit comme le produit de mouvements fins, précis et minutieux , qui font appel au contrôle musculaire de différentes parties du corps. Elle concerne la motricité faciale (du visage) que l’on observe chez l’enfant en passant par le ludique : on lui demande de faire une grimace, de gonfler une joue, de fermer un œil…
Elle concerne aussi la motricité manuelle , que l’on étudie en proposant des jeux de doigts, des épreuves de déliement digital, de pianotage, faire des boulettes de papier… Cela permet de voir comment l’enfant s’organise avec ses mains, quelle est sa coordination œil-main, œil-pied, celle de ses deux mains entre elles… Tout ceci constitue la motricité fine.