Sur le plan thérapeutique, il est nécessaire d’être à l’aise avec la médiation choisie.
Donc en Thérapie Assistée par l’Animal (TAA) nous pensons que la qualité de l’éducation de nos chiens est primordiale.
En TAA, le chien n’est pas Thérapeute. Il est l’outil sur lequel le professionnel de santé va s’appuyer durant sa séance. Donc pour avoir une grande liberté d’action et de réflexion il est nécessaire d’avoir un chien qui connaît l’attitude et les commandes nécessaires en séance sur le bout des coussinets !
Attendre, ne pas bouger, aller à sa place, marcher au pied, rester quelque part sans bouger, se coucher, se lever, donner les différentes pattes, rester attentif et concentré etc etc…
Pour maintenir ce niveau de connaissance, nous contrôlons tous les trimestres la totalité des chiens sur l’ensemble des commandes !
Bonjour la notion d’outil est beaucoup utilisée en médiation animale pour désigner l’animal. Ne serait-il pas souhaitable à plus d’un titre de revoir un peu ce vocabulaire et de lui trouver un terme plus adapté et surtout plus valorisant pour le rôle qu’il tient en TAA ? Ce terme d’outil renvoie tellement à ce temps révolu ou du moins que l’on aimerait tel, d’animal « objet » ? Merci.
Bonjour Christine,
Nous sommes complétement d’accord avec vous ! Même si le chien n’est pas le thérapeute (ni même dans certains cas co-thérapeute), il est beaucoup plus qu’un simple outils pour nous !
Cette notion d’outil ou de média qui est utilisé dans le monde du médico-social est réducteur sur la place et le rôle que joue le chien dans notre activité et dans l’accompagnement des personnes !
Au sein de l’AFTAA, nous faisons une grande place à nos chiens et on parle souvent de nos collègues plutôt que de nos outils 😉
Il est vrai qu’il y a un travail à faire sur le vocabulaire utilisé et c’est aussi le rôle de l’AFTAA de faire bouger les lignes !
Baudouin Duriez
Directeur de l’AFTAA